Aujourd’hui, on vous parle de 3 écoles qui forment aux métiers du spectacle vivant et de la musique, en Nouvelle-Aquitaine. Pour ça, 3 étudiants ont témoigné sur leur parcours et leur école, à savoir : l’Académie de l’Union, à Limoges, le Conservatoire Maurice Ravel, à Biarritz et le PESMD, à Bordeaux.
L’Académie de l’Union, à Limoges
- Nils, 24 ans, en diplôme national supérieur de comédien, à l’Académie de l’Union à Limoges
« Au départ, je faisais du théâtre par timidité, mais finalement je n’ai plus imaginé faire autre chose. J’ai donc intégré la nouvelle promotion de l’Académie en septembre. Elle fait partie des 12 écoles supérieures d’art dramatique en France. L’enseignement est très divers, aucune semaine ne se ressemble. Nous avons simplement des cours récurrents en danse acrobatique et en chant. Mais le cursus est vraiment pluridisciplinaire. Nous avons par exemple développé une visite de Macbeth, de Shakespeare, avec une compagnie, un traducteur et un rappeur, pour en délivrer une version radio-phonique.
C’est une recherche de la découverte ! En 1re année, nous allons surtout revenir aux bases de l’acteur ! Travail de la voix et du corps. Nous travaillons avec pas mal de professionnels dont des anciens élèves qui ravivent le passé de l’école. Pour le moment, je n’imagine pas encore ce que je ferai après l’école. On gribouille beaucoup de choses sur notre identité de comédien durant trois ans. Il faudra ensuite greffer cela à notre propre identité. C’est un métier de rencontres. Nous verrons donc. »
Le Conservatoire Maurice Ravel Pays Basque, à Biarritz
- Lisa, 16 ans, en Cycle préparatoire à l’enseignement supérieur en danse classique, au Conservatoire Maurice Ravel Pays Basque, à Biarritz
« Tout en faisant ma dernière année de terminale, je suis un CPES. Cela me permet de montrer que j’ai réalisé un cursus et construire un vrai dossier afin de pouvoir intégrer, pourquoi pas, des écoles (Conservatoires nationaux supérieurs, les pôles d’enseignement supérieur et les écoles supérieures européennes) ou des ballets juniors dans la foulée, afin de passer un diplôme d’État en chorégraphie. Je m’intéresse beaucoup au néoclassique. Au conservatoire à Biarritz, je suis en horaires aménagés pour pouvoir faire au moins 2 heures de danse par jour. Nous avons deux professeurs en classique et un en contemporain. Au-delà de nos cours, nous avons des spectacles au Colisée de Biarritz, mais aussi un de fin d’année à la Gare du Midi. »
Pôle d’enseignement supérieur de musique et de danse, à Bordeaux
- Salvatore, 22 ans, saxophoniste au PESMD à Bordeaux
« J’ai commencé la musique très tôt, en Sicile, chez moi. Je me suis vite passionné pour le saxophone ténor. Après être passé par le conservatoire de Caltanissetta, je suis parti à Bordeaux qui est connu pour être une place forte du saxo. Le conservatoire de Bordeaux dispose depuis longtemps d’enseignants prestigieux. J’ai débarqué l’an dernier directement au sein du Pôle supérieur (PESMD) afin de passer simultanément un DNSPM (diplôme national supérieur professionnel de musicien) et un DE (diplôme d’État d’enseignant).
Le parcours se divise entre des cours théoriques le matin et la pratique l’après-midi. J’estime qu’il me faut entre 5 et 6h d’exercice de l’instrument par jour. Mais il n’y a pas de limite. Cela fait des semaines très riches ! Nous avons des cours collectifs mais aussi individuels. Pour passer ces diplômes, il faut trois années, mais je vais pouvoir les tenter après deux ans, grâce à mon parcours antérieur en Italie. Je m’imagine concertiste, bien qu’il n’y ait pas de saxophonistes réguliers dans les orchestres symphoniques. L’enseignement est aussi très intéressant. Permettre à des jeunes musiciens de progresser, c’est très intense. »