L’école, implantée notamment à Bordeaux, forme aux métiers du « gaming ». Parmi eux, les game designers, véritable plaque tournante de la conception du jeu, et les game artists, créateurs de son ambiance esthétique. Rendez-vous le 6 avril pour des portes-ouvertes thématisées !
Bordeaux n’est pas seulement devenu un nouvel Eldorado pour de grands studios du jeu vidéo comme Ubisoft ou Asobo. Les écoles de qualité qui forment aux métiers du 10e art sont également bien implantées en bord de Garonne. Dans le quartier des Chartrons, e-artsup forme aux différents domaines de conception : la création pure, la conception et les techniques de développement.
À travers un bachelor (Bac+3) et un mastère (Bac+5) en alternance spécialisé dans le game art ou dans le game design et le creative coding, c’est toute la chaîne de fabrication qui est explorée afin de permettre à ses promotions d’intégrer efficacement ce secteur en plein boom. Pour intégrer l’école, un entretien et la présentation d’un portfolio bien garni sont les prérequis pour nourrir la décision du jury.
« Même Pac-Man raconte une histoire ! »
Les game artists sont à la base de l’esthétique d’un jeu. Des dessins préalables pour donner une idée de l’ambiance du jeu, aux personnages en passant par les environnements, sa vision donne vie à l’animation. « Ce n’est pas juste choisir la couleur de la tapisserie. Il doit être moteur de l’expérience globale que va vivre le joueur, explique Antonin Congy, directeur pédagogique du cursus ‘‘game et animation’’ d’e-artsup Bordeaux.
Chaque détail doit être significatif car il peut être interprété par le joueur. Il ne doit pas seulement ‘’faire du beau’’ mais comprendre ce qu’il peut raconter. C’est un gros travail. Même Pac-Man raconte une histoire ! » Pour intégrer ce parcours, la sensibilité artistique et la curiosité pour le récit visuel, de la BD franco-belge au comics en passant par le manga sont indispensables.
Celui qui définit les règles du jeu
Le game designer, lui, imagine les principes du jeu, à travers l’articulation de ses niveaux. Créer des obstacles, inventer les clés qui permettent de les surmonter, les personnages qui prendront part à l’intrigue… toute une architecture est à établir pour rendre le jeu excitant sans être trop délicat à conclure. Métier assez peu connu du grand public et pourtant central, le game designer est celui qui définit les règles et le game play d’un jeu, tout en maîtrisant la programmation.
Un savoir-faire qui ne doit pas s’exercer en silo. Le travail d’équipe est un élément central dans le développement d’un jeu. Un principe scrupuleusement appliqué à e-artsup. Pour devenir game designer, les facilités d’analyse, la capacité à argumenter ses goûts et la culture du jeu vidéo constituent une base incontournable.
Niveau 1, puis évolution
Pour y parvenir, e-artsup propose d’abord des fondamentaux du jeu vidéo rassemblé sur le premier semestre afin que les étudiants déterminent leur choix de parcours avec pertinence. La culture artistique et le sens des images y sont étudiés. Les parcours sont partagés en équilibre entre théorie et pratique.
Pour se faire la main au point d’être prêt à l’emploi une fois diplômés, les étudiants doivent travailler sur des prototypes de jeux tout au long de leur cursus, avant un projet final d’étude très abouti. « Nos étudiants diplômés sont opérationnels pour travailler dans les studios renommés, tout en étant très polyvalents.
Cette polyvalence est également un atout précieux pour intégrer les petites et moyennes entreprises qui représentent 70% du secteur », indique Antonin Congy. Avant de, pourquoi pas, passer au niveau suivant.
JUNKPAGE
Informations pratiques
E-artsup,
51 rue Camille Godard, Bordeaux
Portes ouvertes le samedi 6 avril, de 9h30 à 17h
Au programme : conférences d’alumnis en poste chez Ubisoft et Asobo, playtests, échanges avec les étudiants, et mise en place d’espaces dédiés aux cursus Animation 2D/3D et Direction Artistique.
Inscription sur e-artsup.net