L’adaptation théâtrale du best-seller de Valérie Perrin, Changer l’eau des fleurs, pour une soirée seulement, sur la scène de l’espace Quérandeau, à SaintJean-d’Illac.
Indéniable succès mondial, avec plus d’1 million de lecteurs (toutes traductions confondues), Changer l’eau des fleurs, deuxième roman de Valérie Perrin, publié en 2018, a largement dépassé le cas de figure « succès littéraire », distingué par le prix Maison de la Presse. Inévitablement, la tentation d’une transposition au plateau n’en pouvait plus d’attendre son tour…
Un succès digne du livre
Chose faite et signée à quatre mains par Caroline Rochefort et Mikaël Chirinian. Pour la comédienne, cela faisait sens. « Une librairie dans le hall de gare avant un Paris-Avignon. Le titre était joli. Un immense coup de cœur. Une petite voix intérieure que j’ai écoutée. » En compagnie du comédien, auteur et metteur en scène, elle travaille à l’adaptation.
Depuis, le succès digne du livre ne se dément pas. Garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne, Violette Toussaint a pour habitude de voir gens de passage et habitués venir se confier ou se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Or, quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ? Un jour, parce qu’un homme découvre que sa mère veut être enterrée auprès d’un inconnu, tout bascule.
- A lire aussi : Le théâtre est une fête au TAP à Poitiers
Des liens, qui unissent les vivants et les morts, sont exhumés. Dans la lignée de son premier ouvrage, Les Oubliés du dimanche, Changer l’eau des fleurs est un nouvel hymne au merveilleux des choses simples, une espèce de conte où une femme, malgré les épreuves, croit obstinément au bonheur. Et, pour plus de plaisir, bord de scène à l’issue de la représentation en présence de Caroline Rochefort, nommée dans la catégorie révélation féminine aux Molières 2022.
Junkpage
Informations pratiques
Changer l’eau des fleurs
mise en scène de Salomé Lelouch et Mikaël Chirinian,
vendredi 21 février, 20h30,
espace Quérandeau, Saint-Jean-d’Illac (33).