L’Efrei, grande école du numérique, a accueilli sur son campus bordelais le dispositif Program’her. Une opération de deux jours visant à promouvoir les métiers du numérique et de la tech auprès des jeunes lycéennes.

« Je vois mes mains… Ah, c’est bon, il y a Anne Frank ! », sourire aux lèvres, casque de réalité virtuelle sur la tête et manettes dans les mains, une jeune étudiante s’apprête à déambuler dans la maison de l’adolescente juive qui mit en mots dans son journal l’horreur de la barbarie nazie.

 Plus loin, une autre va découvrir la station spatiale internationale. La tête dans les étoiles et les pieds sur terre. Au total, une vingtaine de lycéens, majoritairement des filles, attendent leur tour pour découvrir ou redécouvrir les possibilités offertes par les casques de réalité virtuelle.

UX design, Cyberwargame…

Même si l’activité se déroule pendant les vacances de février, personne n’est venu ici pour s’amuser. Plutôt que de se reposer, ces lycéens de seconde, première et terminale, provenant principalement d’établissements bordelais, ont décidé de sacrifier deux jours pour participer à Program’her. Un dispositif mis en place par l’Efrei, grande école du numérique, pour tenter de féminiser la part des étudiants dans le secteur du numérique. Un pourcentage qui a tendance à stagner d’année et année

« L’objectif est de pouvoir sensibiliser les jeunes filles à la filière du numérique en leur faisant découvrir tous les métiers qui sont derrière car il n’y a pas que de la programmation », souligne Léa Philibert, responsable de l’événement Program’her au sein de l’établissement.

Pour ce faire, deux journées spécifiques et gratuites sont organisées pour montrer la diversité cachée derrière le numérique ou la tech. Atelier UX design, animation Cyberwargame, conférences… le programme est chargé. Le but ? Donner aux lycéennes, et aux quelques lycéens qui se sont glissés dans l’assemblée, les clés pour leurs choix d’orientation.

Nourrir la réflexion

« Nous avons appris des choses, notamment sur la cybersécurité avec le métier de Pentester, même s’il y avait des thématiques que nous connaissions déjà », répondent en cœur Isore et Maïwenne, deux lycéennes, respectivement en première et en seconde. Les jeunes filles avouent que cette session leur a donné des idées qui vont nourrir leur réflexion concernant leurs études supérieures, à l’Efrei ou ailleurs.

Retour dans la salle de classe, au campus bordelais, situé depuis la rentrée dans les locaux flambant neuf aux Bassins à Flots. Les élèves se succèdent sous le casque, quelques rires étouffés se font entendre quand une nouvelle enfile son accoutrement numérique et se met à gesticuler dans le vide. 

« Accentuer la variété dans les écoles »

« C’est un très beau projet, il y a beaucoup de travail pour accentuer la variété dans les écoles et les entreprises », détaille Matthieu Lépine, brand ambassador de la société Immersion, spécialisée dans la réalité virtuelle, qui anime ces deux heures de découverte.

Il laisse la place ensuite à l’association Elles bougent, qui milite depuis plus de 15 ans pour susciter des vocations aux jeunes femmes dans des métiers scientifiques et techniques. Parcours de vie, anecdote et session de questions/réponses se succèdent pendant une heure face à un auditoire toujours attentif, qui choisira peut-être de revenir étudier ici dans les prochaines années.

JUNKPAGE

Efrei grande école du numérique,
80, rue Lucien Faure, 33000 Bordeaux.
Tél. : 01 88 28 90 00

Article réalisé dans le cadre d’un partenariat commercial

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *