Pour ce mois de mai, JUNKPAGE continue son exploration culinaire à Bayonne, Bordeaux et Poitiers avec six nouvelles adresses qui mettent l’eau à la bouche. Restaurant, pâtisserie, bar … Il y en a pour tout le monde.
Vous ne le savez peut-être pas encore mais vos habitudes alimentaires vont changer. Pas de régime spécifique en cause ici mais plutôt le recensement méticuleux des nouvelles adresses gourmandes que JUNKPAGE effectue chaque mois. Pour la fournée de mai direction Bayonne, Bordeaux et Poitiers pour six restaurants incontournables pour vos palais.
Motto à Bordeaux : HI-FI Bar
Murmurée de fines bouches en oreilles averties, la rue des Piliers-de-Tutelle accueille une nouvelle adresse pour les amateurs de vins nat’ audiophiles : Motto. Un nom un peu moins potache que celui du bar précédent (Bordelais, à vous de deviner) qui n’en cache pas moins une signification symbolique. Car c’est bien là l’envie de Tom & Hugo Seguy, donner vie à leur motto (« devise » en anglais), incarner leur mantra hédoniste et épicurien en créant ce point de rencontre pour les amateurs de disques et de bonnes quilles.
La carte des vins présente un bel aperçu de la nouvelle scène française des vignerons, en bio, biodynamie ou en conversion, sans oublier les producteurs de vins nat’, avec des pionniers du genre. Servies au comptoir, dans leur salle hyper-cosy ou sur leur mini-terrasse, les assiettes qui accompagnent cette belle sélection d’apéritif font honneur aux produits bruts, de la meilleure appellation possible, comme les anchois de Getaria, le jambon Bellota ou les olives de Kalamata. Vendredis et samedis, des selectors prennent le contrôle de ce sound system Klipsh. Bref, un spot qui devrait ravir les puristes et titiller les curieux.
Motto
33, rue des Piliers-de-Tutelle,
33000 Bordeaux
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Henriette & Olga : nouveau repaire pour les becs sucrés
À Bordeaux, les adresses pour gourmands éclosent comme les bourgeons de fleurs. C’est le printemps, me direz-vous ! Bienvenue alors chez Henriette & Olga, un nouveau repaire pour becs sucrés, sur fond d’hommage des créateurs à leurs grands-mères maternelles (oui, quand il est question de gastronomie, difficile de rivaliser avec les mamies !). Avec pas moins de 26 parfums (dont plusieurs éphémères selon la saison), ce lieu à la décoration soignée — anciennement La Fabrique Givrée — pourrait vous placer devant quelques dilemmes à la commande.
À la fois café, pâtisserie et glacier, on finit par avoir le tournis quand il s’agit de choisir entre les sorbets, glaces ou même les gâteaux signatures. Les premiers rayons du soleil étant la meilleure excuse à dégainer une glace, je m’aventure pour vous (eh oui, je sais, quel dur métier) à tester les parfums chocolat (fourni par Haasna), pistache d’Iran et fleur d’oranger-miel-pignons. Test concluant. Pour faire mouche à votre prochain rencard, amenez un beau pot de glace en verre. Consigné, s’il vous plaît ! La belle idée…
Henriette & Olga
25, rue du Pas-Saint-Georges,
33000 Bordeaux
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Harakina, bar à cochon à Bayonne
Tout est bon dans le cochon. Et Harakina compte bien donner raison à ce proverbe. Cette nouvelle adresse, située dans la rue du Port-Neuf, à Bayonne, se décrit comme un bistrot « bar à cochon et vins vivants ». Imaginé par Séverine Santucci et Paul Crespin, Harakina — qui signifie « boucher » en basque — célèbre donc le fameux porc fermier de race Kintoa élevé à Iholdy, du pré à l’assiette.
Saucisse-purée le midi, saucisson/boudin à l’apéro ou côte de porc le soir, le tout découpé, fabriqué maison dans les cuisines du restaurant qui réceptionne la carcasse entière. Bref, un restaurant convivial où il fait bon déjeuner ou dîner, pour peu qu’on aime les trucs un peu cochons.
Harakina
42, rue du Port-Neuf,
64100 Bayonne
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Carmel : nouveau brunch à Bordeaux
Un nouveau brunch à Bordeaux arrive, ami de tous les moments de la journée. Carmel propose 7 jours sur 7, de 10h à 16h, de satisfaire nos envies de pancakes et rien que pour ça, on le remercie déjà. Pour 24 euros, la formule comprend une boisson chaude, une boisson froide (toutes maison, comme la citronnade à la fleur d’oranger par exemple), un plat salé et un plat sucré.
De quoi ressortir rassasié. En semaine, une suggestion s’ajoute. Pour votre estomac ce jour-là, un risotto de fregola sarda (petites pâtes de Sardaigne), sauce champignons & truffe, servi avec un œuf mollet et de belles asperges vertes. Et comme on ne bâcle pas le travail, on termine le brunch sur une belle pile de pancakes minute, servis avec des fruits de saison, des noisettes et une crème légère à la fève de tonka. Dès 18h, la terrasse se transforme en bar avec cocktails et tapas, de quoi profiter du soleil qui se couche tard.
Carmel
14, rue Ravez,
33000 Bordeaux
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Un petit coucou au bistrot Maurice
Dans les mezzés ce mois-ci, une nouvelle saveur, du genre pas encore testée. Et pour cause, le Bistrot Maurice s’apprête à ouvrir ses portes début mai. Alors, avant qu’il ne soit envahi par les influenceurs prêts à dégainer le hashtag #poireauxvinaigrette, quelques indices sur cette nouvelle adresse. À l’angle de la rue du même nom, ce bistrot de quartier, anciennement Au Chai Les Copains, a été pensé comme un restaurant de ripailleurs, avec une carte réduite, élaborée avec des produits de saison accompagnés de vins français surtout, naturels ou en biodynamie.
On y mangera des spécialités de brasserie classiques (des plats « canailles » comme on dit dans le métier) mais « twistés moderne » dixit Lola, gérante du futur bistrot. L’ouverture n’est prévue pour le moment qu’en semaine. Alors pour une fois que je vous laisse le soin de tester à ma place, profitez-en pour aller vous en faire votre propre avis. Mais je parie que certains y auront bientôt leur rond de serviette. Affaire à suivre.
Bistrot Maurice
1, quai de Bacalan,
33300 Bordeaux
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Make soup not war à Poitiers
De la nourriture, pas des bombes. Ce slogan pacifiste permet d’entrevoir l’action et le fer de bataille du mouvement international Food Not Bombs, initié aux États-Unis dans les années 1980. Créée à Poitiers, fin 2018, cette antenne est née de plusieurs contrats de récupération alimentaire, venant nourrir notamment les membres d’un squat, dont certains sont aujourd’hui à l’origine de ce groupe d’activistes.
Au fil des ans et des confinements, l’association s’est structurée pour transformer le fruit de leur glanage (légumes déclassés ou abîmés, recalés du circuit commercial) et le proposer en don dans l’espace public. Une fois par mois, ils cuisinent donc chez eux et proposent ainsi tartes, soupes ou autres plats végétaliens, servis lors d’un banquet gratuit sur la place du Marché de 12h à 14h. Les personnes en précarité comme les sympathisants ou encore les curieux sont invités à partager un repas à l’impact écologique nul et à l’engagement fort. Levons le poing et notre fourchette à cette belle initiative.
Food Not Bombs
Dimanche 21 mai, 12h à 14h,
place du Marché, Poitiers (86).
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Pauline Lévignat
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