Depuis sa création en 2014, Fotohaus à Bordeaux vise à promouvoir la photographie franco-allemande en abordant des thématiques communes sous des perspectives différentes. L’édition 2025 se concentre sur la thématique « Existences et engagement ». ​

Comment vivre et pourquoi certains choisissent de s’engager. Crises climatiques, luttes sociales, questions migratoires, rapports au travail, engagements personnels et collectifs, autant de biais pour s’investir, notamment dans son quotidien. Altruisme, recherche de sens, citoyenneté, fraternité… tout cela et bien plus encore dans les réflexions menées par Claudia Balsters & Hannah Goldstein (Dear Résistance), ​Grégoire Eloy  (Le Beau Geste), l’Institute Contemporary (On the Vastness of our Identities), Soum Eveline Bonkoungou (Mes frères et sœurs), Olivia Gay (À domicile), Joël Peyrou (Les Invisibles), Nico Knoll (Fossil), Jean-Marc Caimi & Valentina Piccinni (Tropicallia) et Laurent Villeret (Invisibles).

Résistantes allemandes, militants associatifs, visions afro-européennes, enquête sur la diaspora burkinabé, relations soignants/soignés, derniers prêtres-ouvriers, la Sicile devenue épicentre d’une nouvelle bataille tropicale, travailleurs dits « essentiels », c’est le pouls du monde, en sorte et en clichés.

Symbole d’identité

De son côté, l’association Achtung Kultur saisit l’opportunité du Fotohaus Bordeaux pour présenter les travaux de 5 photographes étudiants — Vincent Wechselberger, Anna Streidl, Elliott Kreyenberg, Hannah Pieper, Florian Gatzweiler — issus de la dernière promotion de l’Ostkreuzschule, école de photographie rattachée à la célèbre agence de photographie berlinoise. Des travaux de fin d’études accueillis sur les cimaises de l’ancien Goethe Institut.

Un regard sur les travailleurs du sexe, de Berlin à Mexico, en passant par Bangkok, Londres, Vienne et New York. Une réflexion, tout sauf superficielle, sur la chevelure en tant que symbole d’identité. La prison tel un microcosme du pouvoir, où le contrôle et la discipline des détenus constituent des aspects centraux. Une plongée autobiographique dans le parallélisme constant des pensées et la perception altérée de soi et du monde extérieur causés par les troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Le sentiment claustrophobique de devoir correspondre aux stéréotypes masculins. Des yeux, grands ouverts, sur aujourd’hui.

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Informations pratiques

FOTOHAUS Bordeaux 2025,
du mercredi 2 au dimanche 27 avril,
hôtel de Ragueneau, Achtung Kultur, cimetière de la Chartreuse, Bordeaux (33).