Du 28 au 29 septembre, la Ville d’Eysines effectue sa rentrée de saison culturelle avec la 16e édition des Arts Mêlés, une manifestation qui se rêve cette année « à l’envers ! ».

Lancement de saison certes, mais aussi célébration multidisciplinaire gratuite le temps d’un weekend invitant à « explorer l’inattendu », selon les mots de Christine Bost, maire d’Eysines. Quelles que soient leurs tailles, leurs formes ou leurs disciplines, ces propositions (8 le samedi après-midi, 7 le dimanche) offre un avant-goût comme un regard sur la création régionale.

Comme à chaque édition, Les Arts Mêlés confient une carte blanche sous forme de commande à des artistes. Cette année, c’est le tandem Anne-Sophie Annese, graphiste, et Max Dubois, photographe, qui non seulement signe la campagne de communication de l’événement, mais fait en outre l’objet d’une exposition sur le site du festival.

Une programmation délicate et plantureuse

Du côté de la programmation, le choix s’avère aussi délicat que plantureux. Envie de danse ? Pas de souci, la Cie Les Schini’s avec De l’amitié sans revers et la Cie Rêvolution avec Hi-Fu-Mi sont au rendez-vous du break et du hip hop. D’humeur circassienne, attention à la surdose ! Les Frères Peuneu avec 1+1=3, burlesque sans queue ni tête, la Cie La Voie ferrée avec L’Imprévu sidéré, duo masculin en équilibre sur quatre échelles, la Cie Mesdemoiselles avec Chimères, trois circassiennes et un trompettiste, la Cie La Meute avec 78 Tours, relecture du périlleux exercice de la roue de la mort, et la Cie Lady Cocktail avec De la mort qui tue, quatre artistes enchaînant les prouesses entre théâtre, trapèze, chant, lancer de couteaux et danse.

Peut-être une toile ? Maboul Distorsion avec Un os dans le cosmos donne sans la SF vintage, à sa façon. Sans oublier durant tout le festival en mode déambulatoire, les facéties de la Cie Du Chien dans les dents.

Temps fort, si ce n’est climax des réjouissances, la soirée du 28 septembre commence avec la Cie 16 ans d’écart, suivie d’un insolite lâcher de magiciens par la Compagnie sans gravité… Imaginez un cortège de lampadaires ambulants, chacun portant une tablette de magie. Et sous chaque luminaire, un magicien prêt à vous émerveiller. Décoiffant au possible, la relecture entre cochon pendu et metal de Ludwig par Christophe “Monsieur le Directeur” Bouffartigue avec Beethoven Métalo Vivace. Et, pour se dire bonne nuit, un peu de tendresse avec le suave Paco qui chante la paix.

Marc A. Bertin

Informations pratiques

Les Arts Mêlés,
du samedi 28 au dimanche 29 septembre,
Eysines (33).

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