Quand l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine fait sa rentrée lors d’un concert dans la ville le 20 septembre, il convoque Beethoven et le chœur d’Angers Nantes Opéra. A découvrir dans 11 points de la ville et 70 endroits en Région-Nouvelle-Aquitaine.
Traditionnel lancement de saison, le Concert en ville le 20 septembre, proposé par l’Orchestre national Bordeaux Aquitaine, se la joue multiplexe non seulement à Bordeaux, mais aussi dans toute la région Nouvelle-Aquitaine ainsi que dans les cités jumelles de Los Angeles et Munich.
C’est désormais un incontournable. Depuis trois ans, septembre, pour l’Orchestre national Bordeaux Aquitaine rime avec concert en ville. Soit un dispositif d’ampleur — une retransmission en direct sur dix places bordelaise et autant de « salles de concert virtuelles » installées de manière éphémère dans la ville — afin que la musique sorte de ses murs et parte au contact du public. Des publics, plus spécifiquement. Notamment éloignés (CHU, instituts de santé, centres de détention, maisons de retraite…), ou loin de l’auditorium girondin ; soixante-dix lieux partenaires en Nouvelle-Aquitaine se joignant ainsi à l’événement.
Nouveau Monde et Joan Tower
Côté programme, un sacré grand écart au-dessus de l’Atlantique, avec pour le Nouveau Monde, Fanfare for the Uncommon Woman n°3, de Joan Tower. Pianiste de formation, compositrice et cheffe d’orchestre, la native de New Rochelle, état de New York, a composé cette œuvre entre 1987 et 1992, comme une réponse à Fanfare for the Common Man de son homologue Aaron Copland.
Cette série de six courtes compositions, ou « parties » d’une composition de 25 minutes, est le fruit d’une commande pour l’orchestre symphonique de Houston — qui l’a créée sous la direction de Hans Vonk —, l’orchestre philarmonique de New York, l’orchestre de l’église Saint-Luc et le Kansas City Symphony.
Beethoven, Schiller et France Musique
En deuxième partie, direction la vieille Europe (que le Diable t’emporte !) et un tube en or massif du genre la Symphonie n°9, op 15 de Ludwig van Beethoven, le mentor des Droogies. Que dire ? Symphonie chorale en ré mineur et quatre mouvements pour grand orchestre, solos et chœur mixte, écrite entre 1822 et 1824, puis créée le 7 mai 1824, à Vienne, en hommage à Frédéric-Guillaume III de Prusse, elle est pour Richard Wagner « la dernière des symphonies ».
Ni plus, ni moins. Ce monument doit sa réputation à son impressionnant final qui introduit des sections chantées sur l’Ode à la joie (Ode an die Freude) de Friedrich von Schiller, devenue l’hymne officiel de l’Union européenne.
Dernier point et non des moindres, à l’attention des agoraphobes, le concert capté est diffusé en direct sur France Musique !
Junkpage
Concert dans la ville : Hymne à la joie,
Orchestre national Bordeaux Aquitaine, sous la direction de Joseph Swensen,
Chœur de l’Opéra National de Bordeaux, sous la direction de Salvatore Caputo,
Chœur Anger Nantes Opéra, sous la direction de Xavier Ribes, Soprano, Angélique Boudeville, Mezzo-Soprano, Anna Bonitatibus,, Ténor, Mauro Peter, Baryton-Basse, Florian Boesch.
vendredi 20 septembre, 20h,
Auditorium, Bordeaux (33).
PRATIQUE
Pour visionner le concert dans la ville, rendez-vous le 20 septembre, à partir de 20h, dans les lieux suivants :
• Place Saint-Projet
• Place Fernand Lafargue
• Place du Parlement
• Place du Palais
• Parvis des Frères Pouyanne
• Esplanade Eglise Saint Louis des Chartrons
• Darwin (côté restaurant-bar)
• Place des citernes
• Vivres de l’Art
• Place Pierre Renaudel
• Promenade Sainte Catherine
AUTOUR DU CONCERT
Mercredi 18 septembre
• 18 h : rencontre avec Joseph Swensen, La Machine à musique.
• 20 h : répétition publique réservée aux bénéficiaires et acteurs des structures sociales et solidaires (gratuit sur réservation), auditorium.
Jeudi 19 septembre
• 20 h : répétition publique réservée aux jeunes et étudiants de moins de 28 ans (gratuit sur réservation), auditorium