Adiu, Oscar, Bouillon Saint-Jean, Levain Le Vin, Lucca à Bordeaux; Le Frenchie à Biarritz… les bonnes adresses de restaurants pleuvent en ce mois de novembre chez Junkpage !

ADIU, un « salut » gourmand du meilleur des Landes

Adiu ! Ou « Salut ! » en gascon. Vous l’avez donc compris : ce nom appelle fortement les retrouvailles qui auront lieu — connaissant bien les Landais — autour d’un bon magret-patates. Bienvenue donc chez Adiu, le grand frère de Jacmé, situé à deux portes de ce bar déjà identifié comme un haut lieu de l’apéro et de la convivialité, au début du cours Victor-Hugo, Porte de Bourgogne. Après 8 mois de travaux, Victor et ses frères ont donc redonné des couleurs à ce local, qui accueillit autrefois — pour la petite histoire — la première boîte de nuit gay de Bordeaux, Le Différent.

Changement de décor après plusieurs années de fermeture, avec un grand espace restaurant (et une estrade pouvant accueillir concerts et karaoké en live) et, au sous-sol, une cave dansante avec des voûtes en pierre impressionnantes. Idéal pour accueillir les belles tablées de copains, le lieu propose alors une cuisine conviviale en conséquence avec de nombreux tapas et des cocottes à partager.

Et comme ici, on célèbre le meilleur des Landes, on retrouve évidemment les classiques du pays à partager : cœurs de canard, pâté à l’armagnac, boudin à la plancha, garbure, magret et pommes grenailles, revenues dans la graisse de canard (dois-je le préciser ?). Au dessert, un armagnac fera l’affaire. 

  • Adiu, 12, cours Victor-Hugo, 33000 Bordeaux

OSCAR, une récompense culinaire

Adieu Hutong, bonjour Oscar. C’est à l’angle de la rue du Tondu et de la rue Francois-de-Sourdis que se déploie la nouvelle identité culinaire d’Hutong. Peut-être un peu lassés de leur répertoire de recettes asiatiques et curieux d’élargir leurs horizons, Jason et Stéphanie déclinent ici de nouvelles recettes plus « brasserie », sans s’enfermer dans un style ou registre.

Composé à chaque fois de deux propositions, le menu de la semaine change tous les mercredis. Pour 26 euros, un copieux entrée-plat-dessert, accompagné si vous le souhaitez d’un jus maison bien frais, se déguste dans un joli patio, qui peut être couvert ou ouvert au gré de la météo. À noter : si le restaurant n’ouvre que le midi, il est possible de privatiser pour un anniversaire, baptême, mariage ou autres le restaurant et sa terrasse le soir. 

  • Oscar by Hutong, 137, rue du Tondu, 33000 Bordeaux 

BOUILLON SAINT-JEAN, gare à la nouvelle adresse

Le Café du Levant s’éclipse pour laisser la place au Bouillon Saint-Jean, conservant toutefois la même équipe de cuisine, la même déco et le même service. Cette nouvelle version se revendique comme le premier « bouillon » bordelais.

Comme dans un « bouillon » classique, on y déguste donc les classiques — harengs/pommes à l’huile, œufs mayo, bourguignon-coquillettes, andouillette ou poulet basquaise — le tout à moins de 4 euros pour les entrées et entre 9 et 12 euros pour les plats.

Bouillon Saint-Jean ©bharly

Ce midi-là, on apprécie une saucisse-purée accompagnée d’un doux jus au thym, un bon bœuf bourguignon accompagné de coquillettes al dente et pour finir, une île flottante bien gourmande. Pas de surprise mais nulle fausse note. Maxi bonus : le restaurant sert en continu de 11h à 22h30, 7/7. De quoi assouvir une petite envie à quatre heures, avant d’aller digérer en paix… dans le TGV. 

Bouillon Saint-Jean, 24, rue Charles-Domercq, 33800 Bordeaux 

LEVAIN LE VIN, pour l’amour du pain et du jambon-beurre

Avant même de commencer ce répertoire d’adresses pour affamés, j’avais en tête une question existentielle. Où trouver le meilleur jambon-beurre de Nouvelle-Aquitaine ? Si je n’ai depuis pas eu le temps de tous les tester — mea culpa ! —, j’ai en revanche été dirigée vers une sacrée adresse : Levain Le Vin.

L’enseigne parisienne a ouvert à Bordeaux en juin 2022, avec Margaux aux manettes. Ici, on bichonne le levain pour réaliser le meilleur pain et le garnir avec de savoureux ingrédients. Ainsi, l’Intrépide est fait à base de pain maison puis complété de jambon blanc du Périgord, emmental grand cru, beurre de baratte demi-sel et cornichons maison, le tout pour 5,5€. Coup de cœur également pour la version bleu d’Auvergne AOP, gelée de bière La Petite Martiale, jeunes pousses et huile de sésame.

  • Levain Le Vin, 75, rue de la Rousselle, 33300 Bordeaux 

LUCCA, la cantine de quartier idéale

Avec Levain Le Vin, je fais une entorse à ma règle qui consiste à vous abreuver d’adresses nouvelles… mais il y a tant de choses que j’ai envie de vous susurrer à l’oreille que je ne résiste pas à vous donner aussi quelques classiques à visiter. Ce mois-ci je vous emmène donc chez Lucca, une valeur sûre.

L’accueil simple et sincère, la musique chaleureuse (Marcos Valle, Gilberto Gil et d’autres saveurs bossa nova), des assiettes justes, une décoration de bon goût ; je ne taris pas d’éloges à son sujet. Ce jour-là, on se régale d’une belle entrée de saison (endive snackée, sauce gorgonzola, poires pochées et crispy bacon), puis d’un plat à base d’orge, ricotta fumée et shitaké, et, en dessert, un mouhalabieh (flan libanais). EPD : 21€. La cantine dont tout quartier pourrait rêver. 

  • Lucca, 6, place Rodesse, 33000 Bordeaux

FRENCHIE , la magie gustative de Biarritz

Ah Biarritz, sa grande plage et ses hôtels vue sur la mer ! Parmi ses monuments hôteliers, le Regina, édifice Belle-Époque, a été repris il y a peu par l’Experimental Group. Après avoir longuement admiré les courbes et la beauté de son atrium, il est temps de se diriger vers l’adresse gastronomique côté baie : le Frenchie. Et là, c’est un peu le festival dans l’assiette, avec en chef d’orchestre Grégory Marchand (chef étoilé qui a déjà plusieurs Frenchie à Paris & Verbier).

Côté entrées, le salsifis rôti au miel s’habille d’un succulent sabayon whisky-café et sur un autre registre, la truite de Banka s’accompagne d’anis sauvage, de concombre, pomme Granny Smith et céleri. Côté plats, du saint-pierre ou de la lotte ou des viandes du terroir comme du veau des Pyrénées ou de la volaille landaise.

L’accord mets-vins ne déçoit pas. À tester aussi le brunch, sous forme de buffet grandiose, à 69 euros par personne. Ok, ce n’est pas mon meilleur plan anti-inflation mais on n’a qu’une vie et il est bon de se laisser aller à un peu de rêve et de magie.

  • Le Frenchie (à l’hôtel Regina), 52, avenue de l’Impératrice, 64200 Biarritz 

Pauline Lévignat

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